• *très gros soupir*
    Mann o Mann! J'ai tellement de choses à raconter!! C'est effrayant, j'arriverai jamais au bout de mon article... 'fin bon, allons-zy Allonzo!

    La culture, c'est comme la confiture: moins on en a, plus on l'étale plus on en a, plus on en veut (et paf! j'vous ai bien eu sur ce coup là, qué?!).
    J'ai terminé quelques bouquins de ma PAL (Pile à lire. Faut suivre quoi, zut à la fin!!), du coup, le moment semble venu de vous faire un compte rendu. Commençons dans l'ordre.



    L'Iliade et l'Odyssée - Homère

     Il s'agi ssait en fait d'une lecture dans le cadre de mon cours de latin. J'avais choisi de lire L'Iliade pour mon oral, du coup j'ai lu l'Odyssée aussi - on ne fait pas les choses qu'à moitié. Mon humble (enfin si) avis: Une très chouette lecture, il m'a juste fallu une bonne dizaine de pages avant de comprendre le style (j'avais choisi la version publiée dans la Pléïade et la traduction était pas mal littérale) et de me plonger vraiment dans le récit. Si les scènes de combat sont parfois un peu longues (même plus qu'un peu, et en plus c'est super gore), j'ai en revanche beaucoup ri aux interminables querelles des dieux. Junon est juste fabuleuse: l'épouse frustrée, qui tente de se soustraire à l'autorité de son Zeus de mari et qui va faire le contraire de ce qu'il a ordonné dans son dos. Des dieux tellement humains que c'en est touchant. Bon, mais d'un point de vue féministe, c'est abbhérant: la femme est soit la petite révoltée grincheuse soit une nunuche qui comprend rien à rien, qui victimise et qui chiale pour tout et rien.
    Un petit détail que les messieurs feraient bien de méditer: les (beaux) Grecs pleurent aussi souvent que les femmes...
    Au final, ce n'était pas mon livre préféré, mais une très bonne lecture malgré un style parfois un peu difficile à saisir.

    Drei Männer im Schnee - Erich Kästner
     Une comédie très dans le style de cet auteur allemand au délicieux humour pince-sans-rire. Beaucoup de malentendus qui ne deviennent pas lourds mais restent d'une piquante drôlerie. Un allemand pétillant de malice, avec tous ce qu'il y a de plus cocasse. Il s'agissait en fait du livre de bac de Matioucha, il a choisi un très chouette bouquin! Le seul hic, c'est que toutes les petites pointes ne sont pas à portée des non-germanophones.
    A lire absolument! (en allemand, cela va de soi!)




    La musique d'une vie - Andreï Makine

     Encore un très beau livre d'un auteur russe qui écrit en français et que j'affectionne tout particulièrement. Une très belle histoire du temps des grandes purges staliniennes, très tragique aussi. Avec un français simple, sans artifice, Makine nous transporte dans un univers de neige sale, de cliqueti du métro moscovite, de vieilles tapisseries, de jours gris, d'alcool, de draps froissés, de mégots et de néons blafards. La guerre, la pauvreté, la résignation, les rêves en fumée, les souvnirs douloureux. L'amour aussi.
    Un texte magnifique, dense et profond, qui rejoint un peu l'idée de son Testament français. Bonne lecture!



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  • Petit bisouillage (ooooh trop pitchoune le lapsus!) photo-graphique/génique cet aprème. (Mémoriser une fugue de trois pages en deux heures, on me dira ce qu'on voudra, c'est quand-même un peu trash. J'ai les yeux bigleux et la fumée qui sort par les oreilles!)(bah quoi, juste un peu marseillaise sur les bords!) Il me fallait une pause avent de m'énèrver avec la rédaction de mon séminaire...

     


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    (je rappelle: c'est pas les seuls gens que j'aime bien, mais ce sont les seuls de qui j'aie une photo d'assez bonne qualité)(pour les non-publiés, envoyez-moi une bonne image de vous - photomaton interdit!)

    [oui, je fais partie des lutins que j'aime bien.
    Malgré mon sale caractère bien trempé.
    Mais j'me suis quand-même mise en dernier!]


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  • Mon comportement frôle parfois l'anormal... Oui, non, PARFOIS j'ai dit (et siou êtes pas d'accord, z'avez qu'à sortir!!)!
    Genre ce matin. Hier soir (ho! faudrait savoir à la fin! Ce matin ou hier soir?!) Bon alors hier soir (^^) j'ai vu sur Domradio
    que tous les matins, de 06h00 à 06h30 il y avait les laudes(du lat. louanges. Office de l'aurore, second office dans la lithurgie des Heures, qui rend grâce par des psaumes au jour qui se lève.) (han là là, faut vraiment tout vous expliquer à vouzôtres!!) (et tant qu'on y est, non, c'est pas protestant, oui c'est catholique, et alors?!)(J'vous laisse vérifier tout ça chez Wikibéta). Bon euh... avec votre manque cruel de culture Gé, je sais plus ousque j'en étais... Oui, voilà: Tous les matins, sur Domradio, l'office des laudes. J'avais une vague idée à quoi ça ressemblait grâce à Mathusalem, chez qui j'ai assisté à deux offices des laudes. Des psaumes psalmodiés, des chants méditatifs, une lecture, une brève exhortation, un moment de pière. Ce matin j'ai voulu tester, voir si ça me convenais. Et oui, j'en reprendrais bien, mademoiselle!
    Nan franchement quoi, c'est trop la classe: il y a même eu un chant de Taizé (que j'ai pas osé chanté parce que le matin ça risque de dérailler grave tout le monde dormait encore (mais siiiii!!) Bref, j'vas me refaire ça! En plus c'est trop coule quoi mec: tu restes un moment dans  la pénombre de 2-3 bougies, enroulé dans une couverture polaire (bah oui, fait un froid de canard rachitique dans ma chambre: j'ouvre la fenêtre, môa, quand je me pieute!!)... Emmerger en douceur.
    Bon, ok, je veux bien admettre que se lever à six heures moins le quart pour une demie-heure de psaumes, ça fait un peu fanatico-sectaire.Oh! hein, z'allez vous calmer droit-direct là, parce que traiter les cathos de sectaires... O_o J'entre pas dans le détail (sinon Damien risquerait de croire que je suis devenue collabo. Or entre papistes et hérétiques, nulle collaboration n'est envisageable. Sauf les Laudes ^^ ).

    Un peu plus terre-à-terre: en faisant la vaisselle à midi, j'ai fait tournoyer une grosse louche, lui faisant exécuter un tas de figures acrobatiques. 'fin seulement un demi-tas. La louche étant pleine d'eau (petit détail ayant échappé à l'oeil éveillé de la Poire), elle s'est, durant son premier périlleux arrière, vidée de tout son contenu, créant un tableau féerique (mais absolument pas apprécié de madame môman) Ayé... les plus grands artistes sont les plus distraits!


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  • Taizé
    Ses temps de prière
    ...
    Hier soir, j'ai enfin pensé à rejoindre Domradio, une radio catholique de Köln qui rediffuse chaque samedi soir de 22h à 23h la prière de taizé.
    J'ai éteint la lumière, allumé quelques bougies et je me suis assise en tailleur sur le tapis, en chantant avec ceux qui avaient la chance d'être réunis dans la grande église de ce petit village de Bourgogne

    C'était finalement pas si mal, même si j'étais seule, même si le son sortant de mon pécé laissait à désirer, même si à chaque fois que j'entendais des pas dans l'escalier j'étais sur le qui-vive de peur de me laisser surprendre ( la religion, c'est pas trop trop permis dans mon hôtel particulier) (mais ma foi, hein, quand on a pas les moyen de se prendre un hôtel qui a un peu plus d'étoiles, on s'adapte!)

    Enfin...

    Il est temps de retourner là-bas pour recharger les batteries.

    Mais en attendant, Domradio et les bougies sont une merveilleuse façon de passer un beau samedi soir.


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  • Il me faudrait deux dimanche matin. Un pour aller au culte, l'autre pour faire une longue balade avec Schumann dans les écouteurs.
    Normallement, j'opte pour le culte, on lésine pas sur les précieux points spi, lesquels permettent , selon le nombre qu'on possède, d'obtenir des auréoles, des ailes d'ange dorées, voir même une bonne place avec vue sur terre au Paradis. Et comme l'action: je vais régulièrement au culte est récompensée par un nombre de pts spi non négligeable... Boah pis non, j'aime bien ma paroisse, les gamins qui braillent, la flopée de musiciens (dont accessoirement je fais partie^^), le pasteur avec ses cheveux qui rebiquent, les paroissiens qui nous offrent un sourire quand on entre essouflé au dernier DONG! des cloches, le café au Foyer à l'issue du culte, avec les autres jeunes.
    Et maintenant qu'on a instauré les cultes ouize ze groupe de jeunes et qu'on se retrouve chaque dimanche dans le bus rouge, qui fait la tournée de St-Blaise au Landeron pour récolter les damoiseaux et demoiselles qui attendent le long de la route, et nous mène chaque fois dans un autre lieu de vie (ndlr: pour les non-neuchâtelois: les anciennes paroisses se sont regroupées, formant la paroisse de l'Entre-deux-lacs, composées de lieux de vie.), bin c'est encore mieux: y a encore plus de jeunes. Puis on est accueilli dans chaque lieu de vie comme des héros, on nous remercie chaleureusement de notre présence! Ouah!
    Mais ce matin, baisse de tonus
    z'irez tous rôtir en enfer, nonméoh! à part Mathusalem et moi, pas de candidats à aller chercher avec le bus rouge. Rhô! Donc, très vexée j'ai décidé que moi non plus, j'irais pas au culte. Na! Il faisait beau... Déjeûner, clebs et minidisc, et zou, dehors. Le Boeuf beugle sur son toit et moi je danse je ne sais quoi de pseudo latino qui colle à cette pièce de Milhaud que j'adore et qui fiche la pêche. (faudrait que je le fasse écouter à mes 2 clebs qui trotinent mollement derrière moi, genre c'est quand qu'on rentre, on se fait *** grave.) Je croise Monique, professeur de chant au conservatoire de Frib', on cause de brahms, de la vitalité de Zoppelli, du soporifisme aigu de Seydoux et du génie de Wagner.
    Le dimanche matin. Un moment hors de l'espace-temps...

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