•   Il y a quelques semaines, avec momo'n, on est allée zyeuter l'exposition Aglagla, l'âge de glace du Muséum d'histoire naturelle de Neuch. Au guichet, la dadame, après nous avoir donné nos entrées nous demande:

    LA DADAME - Excusez ma question, mais vous avez quel âge?
    MOMO'N -
    20 ans.
    MOI -
    19. Pourquoi?
    LA DADAME -
    Vous me paraissiez tellement jeunes... Parce que jusqu'à 15 ans, c'est 2.- l'entrée.

    [ah carrément! Des gamines de 15 ans (voir moins)... Eh beh!]


    [
    Vous saviez que Schubert avait une haleine tellement fétide que lorsqu'il était alité, mourrant, chez son frère à Vienne, c'était une rude épreuve que de surmonter la puanteur qui règnait dans la pièce pour venir lui rendre une dernière visite? ... Comme quoi, tous les grands hommes ont leurs défauts!]


    12 commentaires
  • J'ai un peu rien à raconter ce soir (enfin siii, mais pour ça, j'attends les photos des zôtres) alors je vous file un extrait de la pièce de théâtre de Marcel Pagnol: Marius. La scène culte entre Momo'n et moi. Et j'vous jure, y a de quoi!

    ACTE TROISIÈME

    Il est 9 heures du soir. Dans le petit café, Escartefigue, Panisse, César et M.Brun sont assis autours d'une table. Autour d'eux, sur le parquet, deux rangs de bouteilles vides. Au comptoir, le chauffeur du ferry-boat (le ferry-boîte ^^), déguisé en garçon de café, mais aussi sale que jamais.

     Scène I

    PANISSE. ESCARTEFIGUE, CÉSAR, LE CHAUFFEUR, M.BRUN

    (Quand le rideau se lève, Escartefigue regarde son jeu intensément, et, perplexe, se gratte la tête. Tous attendent sa décision.)

     PANISSE (impatient)
    Eh bien quoi ? C'est à toi !

     ESCARTEFIGUE
    Je le sais bien. Mais j'hésite...

    (Il se gratte la tête. Un client de la terrasse frappe sur le table de marbre.)
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 
    </o:p>
     CÉSAR (au chauffeur)
    Hé, l'extra ! On frappe !
    <o:p> 
    </o:p>
    (Le chauffeur tressaille et crie.)
    <o:p> 
    </o:p>
     LE CHAUFFEUR
    Voilà ! Voilà !
    <o:p>
     
    </o:p>
    (Il saisi un plateau vide, jette une serviette sur son épaule et s'élance sur la terrasse.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (à Escartefigue)
    Tu ne vas pas hésiter jusqu'à demain !
    <o:p>
     
    </o:p>
    M.BRUN
    Allons, capitaine, nous vous attendons !
    <o:p> 
    </o:p>
    (Escartefigue se décide soudain. Il prend une carte, lève le bras pour la jeter sur le tapis, puis, brusquement, il la remet dans son jeu.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    ESCARTEFIGUE
    C'est que la chose est importante ! ( A César.) Ils ont trente-deux et nous, combien nous avons ?
    <o:p>
     
    </o:p>
    (César jette un coup d'œil sur les jetons en os qui sont près de lui, sur le tapis.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR
    Trente.
    <o:p>
     
    </o:p>
    M.BRUN (sarcastique)
    Nous allons en trente-quatre.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    C'est ce coup-ci que la partie se gagne ou se perd.
    <o:p>
     
    </o:p>
    ESCARTEFIGUE
    C'est pour ça que je me demande si Panisse coupe à cœur.
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR
    Si tu avais surveillé le jeu, tu le saurais.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (outré)
    Eh bien, dis-donc, ne vous gênez plus ! Montre-lui ton jeu puisque tu y es !
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR
    Je ne lui montre pas mon jeu. Je ne lui ai donné aucun renseignement.
    <o:p>
     
    </o:p>
    M.BRUN
    En tout cas, nous jouons à la muette, il est défendu de parler.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (à César)
    Et si c'était une partie de championnat, tu serais déjà disqualifié.
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (froid)
    J'en ai vu souvent des championnats. J'en ai vu plus de dix. Je n'y ai jamais vu une figure comme la tienne.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Toi, tu es perdu. Les injures de ton agonie ne peuvent pas toucher ton vainqueur.
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR
    Tu es beau. Tu ressemble à la statue de Victor Gélu.
    <o:p>
     
    </o:p>
    ESCARTEFIGUE (pensif)
    Oui, et je me demande toujours s'il coupe à cœur.
    <o:p>
     
    </o:p>
    (A la dérobée, César fait un signe qu'Escartefigue ne voit pas, mais Panisse l'a surpris.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (furieux)
    Et je te prie de ne pas lui faire de signes.
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR
    Moi je lui fais des signes ? Je bats la mesure.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Tu ne dois regarder qu'une seule chose : ton jeu. (A Escartefigue.) Et toi aussi !
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR
    Bon.
    <o:p>
     
    </o:p>
    (Il baisse les yeux vers ses cartes.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (à Escartefigue)
    Si tu continues à faire des grimaces, je fous les cartes en l'air et je rentre chez moi.
    <o:p>
     
    </o:p>
    M.BRUN
    Ne vous fâchez pas, Panisse. Ils sont cuits.
    <o:p>
     
    </o:p>
    ESCARTEFIGUE
    Moi, je connais très bien le jeu de la Manille, et je n'hésiterais pas une seconde si jâvais la certitude que Panisse coupe à cœur.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Je t'ai déjà dit qu'on ne doit pas parler, même pour dire bonjour à un ami.
    <o:p> 
    </o:p>
    <o:p> </o:p>ESCARTEFIGUE
    Je ne dis bonjour à personne. Je réfléchis à haute voix.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Eh bien ! réfléchis en silence... (César continue ses signaux.)  Et ils se font encore des signes ! Monsieur Brun, surveillez Escartefigue, moi, je surveille César.
    <o:p>
     
    </o:p>
    (Une silence. Puis César parle sur un ton mélancolique.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (à Panisse)
    Tu te rends compte comme c'est humiliant ce que tu fais là ? Tu me surveilles comme un tricheur. Réellement, ce n'est pas bien de ta part. Non, ce n'est pas bien.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (presque ému)
    Allons, César, je t'ai fait de la peine ?
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (sarcastique)
    Non, tu me fais plaisir.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Allons, César.
    <o:p>
     
    </o:p>
    <o:p></o:p>CÉSAR (très ému)
    Quand tu me parles sur ce ton, quand tu m'espinches comme si j'étais un scélérat... Je ne dis pas que je vais pleurer, non, mais moralement, tu me fends le cœur.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Allons César, ne prends pas ça au tragique !
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (mélancolique)
    C'est peut-être que sans en avoir l'air, je suis trop sentimental. (A Escartefigue.) A moi il me fend le cœur. Et à toi, il ne te fait rien ?
    <o:p>
     
    </o:p>
    ESCARTEFIGUE (ahuri)
    Moi, il ne m'a rien dit
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (il lève les yeux au ciel)
    O Bonne Mère ! Vous entendez ça !
    <o:p>
     
    </o:p>
    (Escartefigue pousse un cri de triomphe. Il vient enfin de comprendre, et il jette une carte sur le tapis. Panisse le regarde, regarde César, puis se lève brusquement, plein de fureur.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Est-ce que tu me prends pour un imbécile ? Tu as dit : « Il nous fend le cœur » pour lui faire comprendre que je coupe à cœur. Et alors il joue cœur, parbleu !
    <o:p>
     
    </o:p>
    (César prend un air innocent et surpris.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (il lui jette les cartes au visage)
    Tiens, les voilà tes cartes, tricheur, hypocrite ! Je ne joue pas avec un Grec ; siou pas plus fada qué tu sas ! Foou pas mi prendré per un aoutré ! (Il se frappe la poitrine.) Siou mestré Panisse, et siès pas pron fin per m'aganta !
    <o:p> </o:p>
    (Il sort violemment en criant : « Tu me fends le cœur. »)

    20 commentaires
  • Cette après-midi j'ai à nouveau gardé mes deux petits "Schnapsgürkle".

    *au bord du lac*
    ELLE - montrant le débarcadère du doigt: Moi chuis venue ici avec la course d'école!
    MOI - Ah?! Et tu as pris le bateau?
    ELLE - avec de grands yeux brillants: Ouaip, même qu'on est allé toulaba-toulaba!!
    MOI - Ouah! Vous étiez allés à Morat?
    ELLE - l'air de se dire que je suis vraiment bouchée: Non. Chuis allée à la course d'école.
    MOI - O_o ... Aha.





    * * *



    *dans la cuisine*
    LUI - tapotant mon ventre, les sourcils froncés: T'as un gros bidon.
    MOI - ...
    LUI - big smile: Y a un petit bébé dedans?
    MOI - un peu mal à l'aise: Euh non...
    Pas encore ^^
    ELLE - très sérieuse: T'as déjà eu combien de petits bébés, toi?
    MOI - Euh.... J'ai donc l'air si vieille (et grosse) que ça?!




    * * *




    *au salon*
    LUI - depuis sa chambre: Laviniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie!
    MOI - Oui?
    LUI - très pressant: Viens! Viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite!!!
    MOI - me précipitant dans sa chambre, vaguement inquiète: Keskia?
    LUI - avec un sourire béat: Je t'ai fait un dessin. tendant la feuille: Regarde!
    MOI - perplexe: Oh, c'est joli! ... Qu'est-ce que c'est?
    LUI - abasourdi par ma question: Bin une tranche de Gorgonzola!


    7 commentaires
  • Voilà! Petite Poire (oui oui: c'est la signification de Krouchinski (Ahiiiiiin!)) nous fait un Quéme baque.
    Et j'en profite pour vous montrer les dernières groupish prouesses en dates, à savoir la soirée de vendredi passé. J'ai milité depuis 2-3 ans pour qu'on remette dans le programme la soirée de confection de biscuits qu'on distribue le jour suivant aux aînés de la paroisse. Miracle! J'ai eu gain de cause. Et c'est comme ça qu'on s'est retrouvé à... 5 filles et 1 garçon (non, non, du tout, le groupe de jeunes, consevateur, c'est qu'un impression) à faire une bataille de farine du Foyer aux toilettes de la cure en passant par le jardin du temple des milanais et des miroirs. Accessoirement aussi une création culinaire, les "boulettes de pâte à milanais saupoudrées allègrement de sucre glace et aspergées de jus de citron, cramées au four". [vous pouvez admirer le résultat sur le collage ci-dessous.]
    Bref, on a bien ri, on a fini la soirée tout blanc de farine, à 2 heures du mat' avec Romain, (dans 3 jours on est voisiiiiiiiiiiins!!!) totalement out, à bailler à chaque trois mots.

    Le lendemain, avec Cé, on se retrouvait avec 20 minutes de retard au Foyer, chargez la musette de biscuits, sonnez les trompettes et courez chez les p'tits vieux!!
    Presque que des dames, entre 84 et 94 ans. La porte qui s'ouvre, un oeil qui zyeute à travers la petite fente, de l'incrédulité, et puis une reconnaissance merveilleuse. Je ne pourrais dire qui de nous aura finalement été le plus ému... Je pense à cette petite vieille dame, toute petite, toute plissée, avec son tablier rouge imprimé et ses yeux extraordinairement bleus, tellement surprise que nous ayons parcouru le long chemin jusqu'à sa maison éloignée du village, et qui m'a serré la main, très fort, et très longtemps, en balbutiant qu'elle voulait quand même donner quelque chose à la paroisse.

    Et là un petit truc pour ma Zabou:






    °°°°°°°°°
    mood: "Car c'est toi que tu contemples dans cette perle, c'est toi, Narcisse, que tu admire dans ses reflets où tu te mires"
    listening to: La page, Yann Tiersen
    envie de: un thé rooibos-vanille - que je vais aller me faire à l'instant ^^


    5 commentaires
  • Ramassage du vieux papier. Hormis que c'est toujours moi qui dois m'enfermer dans la cuisine pendant que les autres (garçons) folâtrent sur les camionnettes et balancent des paquets de journeaux dans les bennes, c'est toujours très sympa les ramassages. Sauf bien sûr lorsque je me retrouve seule devant mes casseroles. Parce que le monologue, c'est quelque chose que j'aime beaucoup jouer sur scène, mais sinon...bof. Mais j'ai espoir, maintenant que je ne suis enfin plus la seule responsable de la gente féminie au groupe, que ce ne sera plus toujours moi qui me colle à la cuisine. Et puis, aujourd'hui, on était assez pour que Romain puisse venir me tenir compagnie. Une belle partie de rigolade s'annonce. Je citerai ici les pommes pour les muffins qui étaient infestées de vers et le gros muffin "monolyte à 12 pieds", qui, une fois séparées en 12 muffins avait des allures de tam-tam.

    Ce matin, nous avons croisé Nic, l'ichtus-man, notre ancien animateur, un rouquin qui ne se sépare jamais de son bob et d'un quelconque engin glissant, roulant ou flottant. Et souvent, cet engin a des allures très étranges... made in Nic! Amateur de spontanéité, il nous invite tout de go à partager des grillades devant la cabane du club nautique ichtus.
    Pour une fois, Krouchinski a prévu le coup et a pensé à mettre son maillot de bain. Je saute dans le lac. Ouh! elle est bonne, ça picote un peu sur les membres. Pascal m'imite, hurlant que l'eau est glacée, elle à minimum 16°C. Ah oui? Moi je lui donnerais plus... Estella, Jessica et Céline viennent se mouiller les pieds... Avec Pascal, on joue à l'aligator qui s'approche incognito de ses victimes, comme dans un Clavin&Hobbes. Elles ne se doutent de rien.... Floush! Et que je te mouille, et encore!  Jessica croit m'intimider en me méclaboussant en retour. Euh oui mais c'est que je suis déjà dans l'eau! 
              
    Jessica, trop tentée de goûter elle aussi aux plaisirs de la baignade retrousse ses jeans. Hop, le bas est moullié. Bah, tanpis, c'est fait, elle se jette toute habillée à la flotte! Ha! Ce coup-ci, c'est pas moi, c'est pas moi!! Gnéhéhé! De son plein gré, hein, absolument pas aidée ni par Pascal ni par moi-même!  
     
    Ensuite la cérémonie tant attendue: Krouchinski devient Lavinaïe, princesse du lac de Neuchâtel et des Alpes. Consacrée par le grand bédouin pascal (avec son T-shirt de l'armée sur la tête, il me fait penser au scribe dans Astérix&Obélix mission Cléopâtre).
    Que de gloire!



    °°°°°°°°°°
    humeur: la fatigue me fait rire pour un rien
    musique: Schappi, das kleine Korkodil (eh oui!)


    3 commentaires


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