• Comme la vie est lente, et comme l'espérance est violente - Appollinaire

    Je viens d'écrire un texte, mais voilà, je suis trop lente, ou plutôt, il faut être terriblement rapide pour réussir à publier un texte avant que le temps de la session ne soit passé... Donc ledit texte est perdu, puisque je n'étais plus identifiée au moment où j'allais le publier.
    Comme je n'aime pas récrire les choses, je serai plus brève - et moins poétique.
    Je vais plutôt mal en ce moment. Et même - je crois que là je peux le dire - je vais sérieusement pas bien. J'ai peur de tomber dans une dépression.
    Plus d'envies. Un
    vide énorme qui me prend mes dernières ressources. Les deux derniers jours, je les ai passés recoquevillée sur ma "chaise longue", avec une tasse de thé refroidi, un bouquin fermé, à regarder la pluie tomber au dehors, à sentir la douleur couler au dedans... Pas la force de faire quoi que ce soit. Pas envie de manger, pas envie de jouer avec Schimmi, pas envie de parler.
    Juste envie de ne plus être là. De ne plus être moi.

    Envie, comme dans cette nuit terrible de samedi, que des inconnus me frappent jusqu'à ce que j'en perde connaissance. Dans
    un coin sombre, seule, loin des regards. Rester coucher le visage contre le sol, dans le froid et l'humidité de la nuit. Dans le silence de la solitude.



    Il faut pourtant que je me réveille. Que je me relève. J'ai deux choix: me prendre en main ou finir à l'hôpital psychiatrique. Je ne veux pas être internée. Je ne supporterais pas l'idée d'être dépendante, de n'être pas capable de me prendre en charge toute seule.
    Alors il faut que je rassemble mes forces et que je me lève.



    Et pour ce faire, j'ai décidé que j'allais arrêter de me servir de ma laideur comme un prétexte pour m'empêcher de vivre pleinement. Que j'allais m'autoriser les petites folies que je n'ai jamais osé faire. Par peur du ridicule. Ou par peur de trouver le bonheur de vivre...?
    Pour m'y tenir réellement, je vous ferai le récit de mes périples. Je me fixe un minimum d'une folie toute les deux semaines (on va y aller mollo). Promis! J'espère que cela m'aidera à
    remonter un peu la pente et à penser à autre choses qu'à mon impuissance face aux problèmes de mes amis...



    Allez, les enfants, je vous laisse, je vais aller me faire ma tasse de thé, terminer mon Coelho et dormir un peu.



    °°°°°°°°°°
    humeur: la flamme vacille dangereusement, mais pour le moment, elle brille encore, quoique très timidement.
    musique: Concerto pour piano n°5 - Beethoven


  • Commentaires

    1
    Lundi 25 Septembre 2006 à 22:47
    =)
    Courage!C'est dur de vivre... je parle en connaissance de cause, j'ai eu une année horrible moi aussi, toute noire, où je voulais en finir, enfin j'étais sous traitement qui m'a causé quelques troubles, mais depuis que j'ai arrêté j'ai comme changer de regard sur le monde! Je parle...! Du mutisme je suis passée à quelques petites paroles deci delà, à des sourires non forcés, de la nuit nuageuse je suis entrée dans le jour (certes nuageux lui aussi, mais le jour quand même)... donc ce que je te dis, c'est que le jour se relèvera chez toi aussi! La nuit de dure pas éternellement!... ou alors "après la pluie vient le beau temps"! =D Le verre n'est pas à moitié vide, il est à moitié plein...! =)
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