• Je la joue!

    Moi! moi! moi!

    Zim-boum tralala-itou!

    C'est MOI qui ai le droit de la jouer !!!

    YOUHOUHOUUUUUUU!!!!!!

     

    [ Chopin - Etude op.10 n°5 ]
    { Nicolaï Luganski, piano }

     


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  • J'ai un peu rien à raconter ce soir (enfin siii, mais pour ça, j'attends les photos des zôtres) alors je vous file un extrait de la pièce de théâtre de Marcel Pagnol: Marius. La scène culte entre Momo'n et moi. Et j'vous jure, y a de quoi!

    ACTE TROISIÈME

    Il est 9 heures du soir. Dans le petit café, Escartefigue, Panisse, César et M.Brun sont assis autours d'une table. Autour d'eux, sur le parquet, deux rangs de bouteilles vides. Au comptoir, le chauffeur du ferry-boat (le ferry-boîte ^^), déguisé en garçon de café, mais aussi sale que jamais.

     Scène I

    PANISSE. ESCARTEFIGUE, CÉSAR, LE CHAUFFEUR, M.BRUN

    (Quand le rideau se lève, Escartefigue regarde son jeu intensément, et, perplexe, se gratte la tête. Tous attendent sa décision.)

     PANISSE (impatient)
    Eh bien quoi ? C'est à toi !

     ESCARTEFIGUE
    Je le sais bien. Mais j'hésite...

    (Il se gratte la tête. Un client de la terrasse frappe sur le table de marbre.)
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 
    </o:p>
     CÉSAR (au chauffeur)
    Hé, l'extra ! On frappe !
    <o:p> 
    </o:p>
    (Le chauffeur tressaille et crie.)
    <o:p> 
    </o:p>
     LE CHAUFFEUR
    Voilà ! Voilà !
    <o:p>
     
    </o:p>
    (Il saisi un plateau vide, jette une serviette sur son épaule et s'élance sur la terrasse.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (à Escartefigue)
    Tu ne vas pas hésiter jusqu'à demain !
    <o:p>
     
    </o:p>
    M.BRUN
    Allons, capitaine, nous vous attendons !
    <o:p> 
    </o:p>
    (Escartefigue se décide soudain. Il prend une carte, lève le bras pour la jeter sur le tapis, puis, brusquement, il la remet dans son jeu.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    ESCARTEFIGUE
    C'est que la chose est importante ! ( A César.) Ils ont trente-deux et nous, combien nous avons ?
    <o:p>
     
    </o:p>
    (César jette un coup d'œil sur les jetons en os qui sont près de lui, sur le tapis.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR
    Trente.
    <o:p>
     
    </o:p>
    M.BRUN (sarcastique)
    Nous allons en trente-quatre.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    C'est ce coup-ci que la partie se gagne ou se perd.
    <o:p>
     
    </o:p>
    ESCARTEFIGUE
    C'est pour ça que je me demande si Panisse coupe à cœur.
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR
    Si tu avais surveillé le jeu, tu le saurais.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (outré)
    Eh bien, dis-donc, ne vous gênez plus ! Montre-lui ton jeu puisque tu y es !
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR
    Je ne lui montre pas mon jeu. Je ne lui ai donné aucun renseignement.
    <o:p>
     
    </o:p>
    M.BRUN
    En tout cas, nous jouons à la muette, il est défendu de parler.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (à César)
    Et si c'était une partie de championnat, tu serais déjà disqualifié.
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (froid)
    J'en ai vu souvent des championnats. J'en ai vu plus de dix. Je n'y ai jamais vu une figure comme la tienne.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Toi, tu es perdu. Les injures de ton agonie ne peuvent pas toucher ton vainqueur.
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    </o:p>
    CÉSAR
    Tu es beau. Tu ressemble à la statue de Victor Gélu.
    <o:p>
     
    </o:p>
    ESCARTEFIGUE (pensif)
    Oui, et je me demande toujours s'il coupe à cœur.
    <o:p>
     
    </o:p>
    (A la dérobée, César fait un signe qu'Escartefigue ne voit pas, mais Panisse l'a surpris.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (furieux)
    Et je te prie de ne pas lui faire de signes.
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR
    Moi je lui fais des signes ? Je bats la mesure.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Tu ne dois regarder qu'une seule chose : ton jeu. (A Escartefigue.) Et toi aussi !
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    </o:p>
    CÉSAR
    Bon.
    <o:p>
     
    </o:p>
    (Il baisse les yeux vers ses cartes.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (à Escartefigue)
    Si tu continues à faire des grimaces, je fous les cartes en l'air et je rentre chez moi.
    <o:p>
     
    </o:p>
    M.BRUN
    Ne vous fâchez pas, Panisse. Ils sont cuits.
    <o:p>
     
    </o:p>
    ESCARTEFIGUE
    Moi, je connais très bien le jeu de la Manille, et je n'hésiterais pas une seconde si jâvais la certitude que Panisse coupe à cœur.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Je t'ai déjà dit qu'on ne doit pas parler, même pour dire bonjour à un ami.
    <o:p> 
    </o:p>
    <o:p> </o:p>ESCARTEFIGUE
    Je ne dis bonjour à personne. Je réfléchis à haute voix.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Eh bien ! réfléchis en silence... (César continue ses signaux.)  Et ils se font encore des signes ! Monsieur Brun, surveillez Escartefigue, moi, je surveille César.
    <o:p>
     
    </o:p>
    (Une silence. Puis César parle sur un ton mélancolique.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (à Panisse)
    Tu te rends compte comme c'est humiliant ce que tu fais là ? Tu me surveilles comme un tricheur. Réellement, ce n'est pas bien de ta part. Non, ce n'est pas bien.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (presque ému)
    Allons, César, je t'ai fait de la peine ?
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (sarcastique)
    Non, tu me fais plaisir.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Allons, César.
    <o:p>
     
    </o:p>
    <o:p></o:p>CÉSAR (très ému)
    Quand tu me parles sur ce ton, quand tu m'espinches comme si j'étais un scélérat... Je ne dis pas que je vais pleurer, non, mais moralement, tu me fends le cœur.
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Allons César, ne prends pas ça au tragique !
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (mélancolique)
    C'est peut-être que sans en avoir l'air, je suis trop sentimental. (A Escartefigue.) A moi il me fend le cœur. Et à toi, il ne te fait rien ?
    <o:p>
     
    </o:p>
    ESCARTEFIGUE (ahuri)
    Moi, il ne m'a rien dit
    <o:p>
     
    </o:p>
    CÉSAR (il lève les yeux au ciel)
    O Bonne Mère ! Vous entendez ça !
    <o:p>
     
    </o:p>
    (Escartefigue pousse un cri de triomphe. Il vient enfin de comprendre, et il jette une carte sur le tapis. Panisse le regarde, regarde César, puis se lève brusquement, plein de fureur.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE
    Est-ce que tu me prends pour un imbécile ? Tu as dit : « Il nous fend le cœur » pour lui faire comprendre que je coupe à cœur. Et alors il joue cœur, parbleu !
    <o:p>
     
    </o:p>
    (César prend un air innocent et surpris.)
    <o:p>
     
    </o:p>
    PANISSE (il lui jette les cartes au visage)
    Tiens, les voilà tes cartes, tricheur, hypocrite ! Je ne joue pas avec un Grec ; siou pas plus fada qué tu sas ! Foou pas mi prendré per un aoutré ! (Il se frappe la poitrine.) Siou mestré Panisse, et siès pas pron fin per m'aganta !
    <o:p> </o:p>
    (Il sort violemment en criant : « Tu me fends le cœur. »)

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  • Hier soir on se parlait par mail avec Raphiboy. Un toutes les demies-heures. Alors qu'on a le téléphone... Je me suis finalement décidée à l'appeler, et, évidemment, lorsque je l'avais à l'autre bout du fil, j'avais plus rien à lui dire, on s'était déjà tout méylé! Bon si, j'ai réussi à me le réserver pour cette après-midi; il me fallait absolument  des bras supplémentaires pour porter les commis pour le ouikende ski (on part demain, jme réjouis trôôôôôôôôôô!!).

    Cette après-midi donc, on se bouge à la Mig'. 'tain y z'ont encore tout changé de place O_o. On doit bien faire 26 fois le tour du supermarché avant d'avoir un caddie rempli de M-Budget. A la caisse, on en a pour 176.- alors qu'on avait un budget de 429.- ! Wouah trop fort! Ce qui fait qu'on va manger pour... accrochez-vous: moins de 6.80.- par personne par jour!!

    On est toujours à la caisse quand force nous est de constater que jamais on pourra tout porter tout seuls. On appelle Mathusalem pour le supplier de venir nous chercher. Plouf dans l'eau. Boah... On se retrouve dans la zone industrielle de Marin à 18h30, à pousser un caddie à forte dominante verte dans la nuit noire parsemée de gouttes de pluie. Et l'expression ahurie des passants nous fait rire.

    Arrivés à St-Blaise, on décide d'aller déposer le caddie chez Mathusalem bin quoi?! C'est à ça que ça sert, un animateur jeunesse, nan?!. Raphiboy se souvient d'une clé de secours, on entre par effraction, on dépose le caddie dans la cuisine avec un petit mot.
    J'aimerais tellement voir la tête de Pascal quand il rentrera tranquilou chez lui!...


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  • Cette après-midi j'ai à nouveau gardé mes deux petits "Schnapsgürkle".

    *au bord du lac*
    ELLE - montrant le débarcadère du doigt: Moi chuis venue ici avec la course d'école!
    MOI - Ah?! Et tu as pris le bateau?
    ELLE - avec de grands yeux brillants: Ouaip, même qu'on est allé toulaba-toulaba!!
    MOI - Ouah! Vous étiez allés à Morat?
    ELLE - l'air de se dire que je suis vraiment bouchée: Non. Chuis allée à la course d'école.
    MOI - O_o ... Aha.





    * * *



    *dans la cuisine*
    LUI - tapotant mon ventre, les sourcils froncés: T'as un gros bidon.
    MOI - ...
    LUI - big smile: Y a un petit bébé dedans?
    MOI - un peu mal à l'aise: Euh non...
    Pas encore ^^
    ELLE - très sérieuse: T'as déjà eu combien de petits bébés, toi?
    MOI - Euh.... J'ai donc l'air si vieille (et grosse) que ça?!




    * * *




    *au salon*
    LUI - depuis sa chambre: Laviniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie!
    MOI - Oui?
    LUI - très pressant: Viens! Viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite!!!
    MOI - me précipitant dans sa chambre, vaguement inquiète: Keskia?
    LUI - avec un sourire béat: Je t'ai fait un dessin. tendant la feuille: Regarde!
    MOI - perplexe: Oh, c'est joli! ... Qu'est-ce que c'est?
    LUI - abasourdi par ma question: Bin une tranche de Gorgonzola!


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  • Ouah j'ai la frite les zamis! Ce soir je suis une petite poire qui fait des bonds de cabri dans sa chambre en chantant le Cri du chat à tue-tête. A force de fumer la moquette tourner en rond comme un dervish, je commence à avoir des hallucinations... Nan sérieux: l'armoire penche dangereusement, encore trois petits tours et puis s'envont et elle me tombera sur la face. Mamaaaaaaan!
    Chuis en vacances les p'tits clous!! Fini les exas, à moi la libertéééééééé les heures de piano et de séminaire. Génial. Enfin nan, au fond, c'est chouette quand même, je peux aménager mes horaires de travail pour l'uni et de musique comme ça m'arrange, ça c'est un plus.


        * * *

    Louise Attaque m'agresse les tympans à 05h20. Pitié! je tâtonne dans le noir pour mettre la main sur mon fichu gentil petit natel à la noix d'amour que je somme de bien vouloir me réveiller une petite demie-heure  plus tard. Il fait bon dans la douceur de ma couette qu'habitent encore les songes de la nuit qui s'en va doucement.
    Je titube dans la cuisine, j'ai une peine de chien à me faire un café, c'est dingue. Enfin... Je m'endors devant mon bol fumant et mon oeuf à la coke à la coque (tsss, qu'est-ce qui vous prend de croire que je shoote dès l'aube?). Juste le temps de sprinter à la gare et de sauter dans mon petit train qu'à la varicelle. Je termine de lire la traduction de l'Enéide (oui, j'étais sensée la traduire moi-même, je l'ai pas fait, j'ai même pas pu finir de lire la traduction tirée du net, et alors?!), il me reste 4 pages qu'on est déjà à Fribourg. Et *** [ndlr: censuré]!
    Mainant il s'agit de trouver Beauregard, sous la pluie, dans un flot grouillant de passants psychotiques. Un bloc en verre. Ouah, la dèche: le tout-Fribourg pourra assister à ma déconfiture. Et re*** [ndlr: censuré again]. Il est space ce bâtiment, y a que des ascenseurs, et ceux-ci sont un peu zarb': je monte avec une fille au 2ème, je sors deux secondes pour voir si ma salle se trouve peut-être à cet étage. Niet. Retour dans l'ascenseur, pressage du bouton (bouton de l'ascenseur, hein!) 3, les portes se ferment, se rouvrent... et moi je me retrouve à la case départ, devant l'entrée de l'uni. Chai pas gompris, hä!... Les deux guinols qui fumaient leur clope le tabac c'est tabou on en viendra tous à bout quand j'étais arrivée me voient et se bidonnent. Ouais hein, c'est bon! Suffit, non d'une pipe!! Je retente le coup, et j'atteris enfin au 3ème. Je me balade dans les couloirs en attendant mon tour.
    Le prof m'apporte une feuille: 10 lignes de l'Enéide à traduire, à situer dans le texte et à comparer à l'Iliade. Ga!... Evidemment le passage en question est tout à la fin, soit exactement là où je nâi plus eu le temps de lire la traduction. 10 minutes top-chrono, crevindiou.
    En fin de compte je m'en tire pas trop mal je crois.



                                                                                * * *

    Baque tout Misericorde pour l'oral d'harmonie et contrepoint. J'entre dans l'institut de musico, je vois Gaëtgaët assis sur les marches, à feuilleter le traité de contrepoint. Seydoux a du retard pour changer. Et moi je me dis que peut-être j'aurais quand même dû venir à un peu plus de 4 cours... Allez vazy princesse, freestyle quoi! Je tire une basse chiffrée à réaliser au hasard. Fastoche mec! . Et un exercice de contrepoint. Avec Gaëtgaët on se partage ma gomme, et comme il se trouve assez loin de moi, on se la balance comme des oufs. Ca fait bien mal, une grosse gomme lancée puissament ine ze féisse. Je m'amuse comme une petite folle, je jongle à l'envie avec retards, et modulations, je joue ma partition au piano Flûte, ça sonne pas comment ça devait sonner dans ma tête! Seydoux zyeute par-dessus mon épaule: "Oui, vous avez choisi le contrepoint fleuri, c'est très difficile ce que vous avez réalisé" Hm. Faudrait qu'il soit un peu plus exigent le monsieur... Juste le temps de choper mon train de 10h33.

                                                                                 * * *

    A Ins, le mécanicien nous annonce que le train aura 10 minutes de retard. Boah. Un petit vieux se désole de rater sa correspondance pour la Tchaux. Il pleut et les sièges de train sont confortables.

                                                                                  * * *

    Un petit thé plus tard, je m'attaque aux à fonds de ma chambre. Je bazarde plein de livres dont je ne me sers plus depuis des lustres. Wah, l'est trop grande ma chambre!! J'écoute le Cri du chat en boucle (faudra vraiment que je fasse un pèlerinage de big fan wahou à Lyon demande à Mélie de m'envoyer leur album par la poste).
    Jâi retrouvé ma déclaration d'impot à remplir - 'fin à photocopier, le reste c'est fait, y a rien à mettre d'autre que cocher la case étudiant fauché prière de donner l'aumône. C'est chouette des fois d'être sans le sou!


                                                                    * * *

    Une petite soirée tranquilou à écrire à Александер, et à me régaler du dernier acte du Lohengrin de Wagner.



    Youpi!


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