• Ouaip... je suis un peu flemme ces temps...






     


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  • .... oui oui, z'avez bien lu: 18 enclumes en fa. non non, je suis pas tombée sur la tête. Remarque, si vous aviez un tantinet de culture Gé, vous auriez d'emblée su à quoi je fais allusion.
    Wagner. Le grand Wagner. Wagner le génie du Musikdrama, Wagner le dieu de l'opéra. Wagner l'écrivain, Wagner l'anarchiste, Wagner le metteur en scène, Wagner le pionnier, Wagner le révolutionnaire. WAGNER (tatatadaaaaam!)!!!!!
    Wagner qui a écrits des opéras fabuleux, dont la célèbre tetralogie que forment les quatre musikdramen - Das Rheingold, Die Walküre, Siegfried, Die Götterdämmerung - du "Ring des Niebelungen". Une oeuvre magistrale, grandiose, d'une envergure et d'une qualité - à mon avis - sans égale. Une critique très âpre du capitalisme, de la société tournée vers le seul but de cupidité, une société violant la terre, les hommes, la nature et les dieux afin d'assouvir sa soif de domination, d'argent et de pouvoir.
    Imaginez un peu l'impact qu'à eu la première à Bayreuth en 1876! Le message est on ne peut plus clair. Wagner d'ailleurs ne pourra pas diriger la première, ce sera son ami Liszt qui s'en chargera, Wagner étant exilé en Suisse pour avoir pris par à une insurrection en mai 1849, contre le régime autoritaire de Frédéric II.
    Imaginez 4X4 heures de musique, des parties solistique d'une extrême virtuosité (plus d'une chanteuse est presque morte en tentant d'inclure à son répertoire les arpèges du motif de la Walküre, dans une tessiture de soprano plus que coloratur), des jeux de scènes très complexes, des rôles très physiques, une partie instrumentale monumentale... Ca en jette! Ce n'est pas pour rien que Wagner a tant de fans.
    Mais revenons au "concerto pour 18 enclumes en fa". Il s'agit du motif des Niebelungen, dans le Rheingold.



    Scène I
    Sur le lit du Rhin, trois jeunes ondines sont en train de jouer. Alberich, un nain de Nibelung, apparait soudain des profondeurs de la terre et essaye de leur faire la cour. Frappées par sa laideur, les Filles du Rhin se moquent de ses avances, ce qui finit par énerver le nain. Il remarque un éclat doré qui provient d'un proche rocher, et leur demande ce que c'est. Les ondines lui disent que c'est l'or du Rhin, que leur père leur a dit de garder ; celui qui renonce à l'amour peut en faire un anneau magique, qui permettera à son porteur régner sur le monde. Elles pensent n'avoir rien à craindre de ce nain lubrique, mais Alberich a été tout aigri par leurs moqueries. Maudissant l'amour, il s'empare de l'or.

    Scène II
    Wotan, souverain des dieux germaniques, est endormi au sommet d'une montagne avec Fricka, sa femme. Fricka se réveille et voit un magnifique château derrière eux. Elle réveille Wotan et lui montre que leur nouvelle maison a été terminée. Les géants construisirent le château au nom de Wotan, et en échange Wotan leur a offert Freia, la déesse de l'amour. Fricka est inquiète pour sa sœur, mais Wotan est convaincu qu'ils n'auront pas à donner Freia.



    Freia entre, terrifiée, suivie des géants Fasolt et Fafner. Fasolt demande la paie pour le travail achevé. Il met en évidence le fait que le règne de Wotan est régulé par les traités gravés dans sa lance, dont l'un d'eux est contracté avec les géants. Donner (le dieu du tonnerre) et Froh (le dieu du printemps) arrivent pour défendre leur sœur, mais Wotan les arrête : ils ne peuvent arrêter les géants par la force, et avoue leur arrangement.



    Au grand soulagement de Wotan, Loge (le dieu du feu) fait son entrée ; Wotan a placé tous ses espoirs dans le fait que Loge puisse trouver un moyen rusé de tourner à son avantage l'affaire. Loge leur dit qu'Alberich le nain a volé l'or du Rhin et en a fait un puissant anneau magique. Wotan, Fricka et les géants commencent tous à convoiter l'anneau, et Loge sous-entend qu'ils peuvent le voler à Alberich. Fafner le demande comme salaire à la place de Freia. Les géants s'en vont, emmenant avec eux Freia en otage.



    Les pommes d'or de Freia avaient gardé les dieux éternellement jeunes ; avec leur absence, ils commencent à vieillir et à s'affaiblir. Pour regagner la liberté de Freia, Wotan est forcé de suivre Loge sous terre, à la poursuite de l'anneau.

    Scène III
    En Nibelheim - forteresse du capitalisme - , Alberich a asservi le reste des nains et contraint son frère Mime - un habile forgeron - à créer un heaume magique : le Tarnhelm. Alberich démontre le pouvoir du Tarnhelm en se rendant invisible, pour mieux tourmenter ses sujets.



    Wotan et Loge arrivent et rencontrent Mime, qui leur parle alors de l'anneau d'Alberich et de la misère que connait Nibelheim sous sa domination. Alberich revient, conduisant ses esclaves qui empilent un énorme monticule d'or. Quand ils ont terminé, il les chasse et tourne son attention vers ses deux visiteurs. C'est alors qu'il se vante de ses plans pour dominer le monde. Loge le piège en lui faisant montrer la magie du Tarnhelm en le forcant à se transformer d'abord en dragon, puis en crapaud. Les deux dieux s'emparent alors de lui et l'amènent à la surface.

    Scène IV
    Au sommet de la montagne, Wotan et Loge forcent Alberich à échanger sa richesse contre sa liberté. Ils détachent sa main droite, et utilise alors l'anneau pour appeler ses esclaves afin qu'ils lui apportent l'or. Après que l'or fut délivré, il demande le retour du Tarnhelm, mais Loge affirme que c'est une partie de sa rançon. Enfin, Wotan lui demande de céder l'anneau. Alberich refuse, mais Wotan l'arrache de son doigt et le place sur le sien. Alberich est anéanti par sa perte, et avant de partir, il maudit l'anneau : quiconque ne le possèdera pas, avant qu'il ne lui revienne, le désirera, et quiconque le possèdera ne recevra que le malheur et la mort.



    Fricka, Donner et Froh arrivent et sont accueillis par Wotan et Loge, qui leur montre l'or qui va servir à racheter Freia. Fasolt et Fafner reviennent, gardant Freia. Réticent à relâcher Freia, Fasolt déclare qu'il doit y avoir assez d'or pour la cacher de ses yeux. Les dieux entassent l'or sur Freia, mais Fasolt découvre un interstice dans l'or et demande à Wotan de retirer l'anneau pour boucher le trou. Ce dernier refuse, et les géants se préparent à enlever Freia.



    Soudainement, Erda, la déesse de la terre, apparait depuis le sol. Elle prévient Wotan de la fatalité imminente et l'exhorte à éviter l'anneau maudit. Troublé, Wotan cède l'anneau et libère Freia. Les géants commencent à se partager le trésor, mais ils se disputent au sujet de l'anneau. Fafner assomme Fasolt à mort et s'enfuit avec tout le butin. Wotan, horrifié, réalise à quel point la malédiction d'Alberich a de terribles pouvoirs.



    Finalement, les dieux préparent leur entrée dans leur nouvelle demeure. Donner invoque un orage pour nettoyer l'air. Après que la tempête s'estompée, Froh crée un pont arc-en-ciel qui s'étire jusqu'aux portes du château. Wotan les guide d'un bout à l'autre du pont jusqu'au château, qu'il nomme "Walhalla". Fricka le questionne au sujet de ce nom, et il lui répond que sa signification sera révélée plus tard.



    Loge, qui sait que la fin des dieux est proche, ne suit pas les autres dans le Walhalla ; et, loin en-dessous, les Filles du Rhin pleurent la perte de leur or.
                                                                                                                               (tiré, lu et approuvé de Wikipédia)                                                                                                           



    Pour rendre le message - la haine du capitalisme - encore plus clair, Wagner commande 18 enclumes accordés en fa, qui, lorsque Loge et Wotan descenderont dans le Niebleheim supplanteront la musique en un martellement entêtant des ouvriers, des serfs d'Alberich.
    Ca nous a bien fait rire en musico, on est parti en délaire là-dessus pendant la pause café. Imaginez la tête du gars: "b'jour, je viens vous commander 18 enclumes. Et accordés en fa siouplait"... Ou encore l'accordage au début de l'opéra, avec le forgeron à côté pour monter ou baisser le son!

    Bref, Wagner, c'est géant; écoutez Wagner!


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  • oui oui, j'ai pété les schtutz, mais pshhhht, faut pas me le dire!....



    Résumons la situââssion:





         1.  Ecrit de latin - les doigts dans le ... nez




         2.  Soutenances de TM:





    • Señor Romano del plaza Rojo - JE L'AI FAIT!!! J'AI REUSSI!!! Ouf! C'est fait! :-D


    • Le vieux Schtroumpf Matioucha - ;-) easy jet!!


    • Jivquotte - pas de réponse


    • Raphiboy - Si jamais j'ai fait mention très bien.


    • Hobbit 1er - pas de réponse


         3.  Séminaire d'histoire de l'art sur la Synästhesie in der Malerei der deutschen Romantik: die Bezihungen zwischen Kunst und Musik in Friedrichs Transparentbilder (demandez-moi pas COMMENT j'ai fait pour inventer un titre pareil!) - J'ai extrait tout ce qui avait trait à mon sujet dans les bouquins de la BHAP (Bibliothèque d'Histoire de l'Art et de Philosophie), reste plus qu'à compléter et rédiger ("plus qu'à"...!)



         4.   Examens d'histoire de l'art - bah euh, j'ai dégotter une charmante étudiante avec qui on fera un échange de notes demain matin, donc ouf!



         5.   Examen de contrepoint - là, c'est pas encore top, l'exa tombe le 6 février. Faut encore que je me pointe aux cours histoire de voir de quoi il est question.


     Sinon... ouais. I would like to know what I have to do.
    Je dois me forcer à quitter mon lit le matin, me convaincre d'aller aux cours, et quand je rentre, au lieu de bosser mes cours, mon séminaire et mon piano, je me pose sur mon lit avec un thé et de la musique, et je bouquine.
    Mais c'est pas comme ça que je réussirai mon concours d'entrée en classe pro!... Il me manque la motivation. La perspective de me ramasser une porte à l'examen me fait baisser les bras au lieu de me donner l'énérgie de travailler à fond mon piano. Je me sens et je suis tout pleutch. Molle. Passive. Amorphe. Sans volonté. Vide.
    Et puis je n'aime pas mon programme. Bach, Schubert, Chopin. Trois oeuvres, certes très belles, mais si calmes, si douces, si...gentilles! J'ai crisé hier soir, j'avais besoin d'un Liszt bien physique qui me libère, d'un Beethoven colérique où je pourrais extérioriser tout ce qui bout encore en moi. J'en peux plus de cette musique sirupeuse où tout paraît si simple, coulant sans obstacles. Qu'on me laisse m'abandonner avec une fougue romantique dans une pièce qui brasse l'air, qui me fait vibrer, qui m'opresse et me libère, qui m'emmène loin loin loin, dans une extase sans nom.
    Qu'on me laisse vivre passionément dans une musique tout aussi passionée!...


    Et moi, il faut que je me motive malgré tout. Que je me force à jouer même lorsque l'envie n'est pas au rendez-vous. Demain, promis, je me lève de bonne heure pour pouvoir pianoter de 6h30 à 8h30, avant d'aller à l'uni...


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  • ·  Si j'étais une fleur : un tournesol


    ·  Si j'étais une couleur : jaune safran


    ·  Si j'étais une saison :  l'automne


    ·  Si j'étais un animal : bah... une marmotte: quand je dors pas je mange et quand je mange pas je dors =D Nan, sérieusement: un papillon


    ·  Si j'étais un phénomène naturel : un vent impétueux qui fait danser les feuilles mortes


    ·  Si j'étais un sport : la randonnée


    ·  Si j'étais un chiffre : 7. Because chiffre biblique, dixit le Chevalier de la Ischmobile


    ·  Si j'étais un pays : l'Ouzbékhistan, le Khirgizisthan ou un autre pays du coin


    ·  Si j'étais une boisson : Сок от Круша!! un jus de poire, pardi!


    ·  Si j'étais un mot : "Sehnsucht" ou mélancolie
     
    ·  Si j'étais un paysage : une steppe odorante

    ·
      Si j'étais une ville : Paris ou St-Péterbourg

    ·  Si j'étais un arbre : un grand chêne séculaire sous lequel on peut bouquiner, que l'on peut escalader et dans lequel on peut construire une cabane


    ·  Si j'étais un objet : un carnet Moleskine


    ·  Si j'étais un instrument de musique : le violoncelle de Misha Maiski (pakeuh être le Steineway de concert de Evgueni Kissin et me faire taper dessus à longueur de journée... bof quoi)


    ·  Si j'étais un personnage historique : Sophie Scholl


    ·  Si j'étais un personnage fictif : Amélie Poulain


    ·  Si j'étais un plat : un pavé de saumon aux morilles

    ·
      Si j'étais un endroit du corps : les mains

    ·
      Si j'étais un film : l'auberge espagnole


    ·  Si j'étais une musique : la symphonie du nouveau monde de Dvorak


    ·  Si j'étais un pas de danse : la valse (oui, j'ai de l'éducation, môa!)
     
    ·  Si j'étais une langue : le russe


    ·  Si j'étais un légume : un poivron rouge

    ·  Si j'étais une voiture : plutôt l'auto-stoppeur!


    ·  Si j'étais un poisson : une belle truite


    ·  Si j'étais un animal mythologique : un ange (c'est pas tellement un animal? et alors? j'veux avoir des ailes! ok, alors va pour un pégase. screugneugneu)


    ·  Si j'étais un mois : ouf... déjà me décider pour une saison, c'est pas du gâteau, mais alors là... peut-être décembre, avec les bougies, la canelle, les biscuits, les joues rougies par le froid, la neige qui tourbillonne, les yeux brillants des enfants devant le sapin


    ·  Si j'étais un jour de la semaine : vendredi

    ·
      Si j'étais un art : la danse, le ballet

    ·
      Si j'étais un des quatre éléments : la terre, chaude, poivrée, maléable

    ·
      Si j'étais une planète : Vénus, l'étoile du berger

    ·
      Si j'étais une pierre précieuse : la turquoise

    ·
      Si j'étais un parfum : Premier Jour - Nina Ricci


    ·  Si j'étais une odeur : les premières gouttes d'une averse estivale

    ·  Si j'étais un tissu : le lin

    ·  Si j'

    étais un peintre : Goya


    ·
      Si j'étais un verbe : rêver


    ·  Si j'étais une valeur : l'amour Agape


    ·  Si j'étais un défaut : la paresse


    ·  Si j'étais un livre : l'Alchimiste - Paulo Coelho


    ·  Si j'étais un événement : une naissance


    Sinon, je nage toujours dans mes révisions latinesques. Je commence presque à y prendre goût. Ouais, finalement, je crois que j'aime bien le latin. Ca m'embête carrément d'arriver à la fin de mes études latinissimes. Ca va me manquer. 'Fin c'est vrai, vous me direz que j'ai pas encore passé mon exa.... Mais quand-même, je compte le passer avec succès! Maintenant que j'ai appris qu'on avait droit au dico et que je me suis jetée sur le seul exemplaire qui dormait dans les rayons de la fnac. Plus besoin de tourner en bourrique en essayant de me mettre




     


    tous les postquam, quisquid, qodcumque, cras, immo, quoniam, quamquam, heri, cum, ut, numquam et autre perfides adverbes dans le crâne.
    Sans parler des verbes irréguliers. Voyez la scène: Krouchinski tournant en rond dans le petit espace devant son lit, une feuille de voc dans la main gauche, un bique battant la mesure dans la droite, marcher à la noir en murmurant les verbes en rythme de croches et triolets {currere - curro- cucuri - cursum -> 123-12-123-12, capere-capio-cepi-captum ->123-12-12-12} et ça sans pause pendant 45 minutes. Au moins, je les sais, ces *** verbes. Sauf qu'évidemment, ils figurent tous dans mon super dico. Et que j'aurais donc mieux fait de revoir à fond ma grammaire, mes aci, mes ablatifs absolus et mes participes conjoints.


    Bon, j'me plains, mais au fond, cette avalanche d'exas et de séminaires qui me tombe dessus me faire rosir de plaisir. Enfin de nouveau quelque chose qui me booste un peu! Au loin la volaille le gastéropode-amorphisme aigu, vive le challenge!


    Allez, le copains, c'est trop bien les révisions, j'y retourne à la minute!


    Amusez-vous bien les p'tits clous!


    °°°°°°°°°°°
    mood: Such a pleasure to prepare the exams!...Really
    music: Amahlia Jackson - track 7 (désolée, i-tunes ne veut pas m'en dire plus)


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