• Dimanche

    Il me faudrait deux dimanche matin. Un pour aller au culte, l'autre pour faire une longue balade avec Schumann dans les écouteurs.
    Normallement, j'opte pour le culte, on lésine pas sur les précieux points spi, lesquels permettent , selon le nombre qu'on possède, d'obtenir des auréoles, des ailes d'ange dorées, voir même une bonne place avec vue sur terre au Paradis. Et comme l'action: je vais régulièrement au culte est récompensée par un nombre de pts spi non négligeable... Boah pis non, j'aime bien ma paroisse, les gamins qui braillent, la flopée de musiciens (dont accessoirement je fais partie^^), le pasteur avec ses cheveux qui rebiquent, les paroissiens qui nous offrent un sourire quand on entre essouflé au dernier DONG! des cloches, le café au Foyer à l'issue du culte, avec les autres jeunes.
    Et maintenant qu'on a instauré les cultes ouize ze groupe de jeunes et qu'on se retrouve chaque dimanche dans le bus rouge, qui fait la tournée de St-Blaise au Landeron pour récolter les damoiseaux et demoiselles qui attendent le long de la route, et nous mène chaque fois dans un autre lieu de vie (ndlr: pour les non-neuchâtelois: les anciennes paroisses se sont regroupées, formant la paroisse de l'Entre-deux-lacs, composées de lieux de vie.), bin c'est encore mieux: y a encore plus de jeunes. Puis on est accueilli dans chaque lieu de vie comme des héros, on nous remercie chaleureusement de notre présence! Ouah!
    Mais ce matin, baisse de tonus
    z'irez tous rôtir en enfer, nonméoh! à part Mathusalem et moi, pas de candidats à aller chercher avec le bus rouge. Rhô! Donc, très vexée j'ai décidé que moi non plus, j'irais pas au culte. Na! Il faisait beau... Déjeûner, clebs et minidisc, et zou, dehors. Le Boeuf beugle sur son toit et moi je danse je ne sais quoi de pseudo latino qui colle à cette pièce de Milhaud que j'adore et qui fiche la pêche. (faudrait que je le fasse écouter à mes 2 clebs qui trotinent mollement derrière moi, genre c'est quand qu'on rentre, on se fait *** grave.) Je croise Monique, professeur de chant au conservatoire de Frib', on cause de brahms, de la vitalité de Zoppelli, du soporifisme aigu de Seydoux et du génie de Wagner.
    Le dimanche matin. Un moment hors de l'espace-temps...

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