• La fin est proche les zamis.

    Je parle du blog.
    Je vous l'ai dit, je me suis virée pour une semaine à Taizé, en silence de jeudi soir à dimanche matin. J'ai donc eu pas mal de temps pour réfléchir. Beaucoup de temps, mais pas assez, c'est là le hic. Durant ces deux jours, j'ai pu mettre le doigts sur moult problèmes et incohérences dans ma vie. Pour certains de ces problèmes j'ai même pu amorcer une solution. Mais dans l'ensemble, 2 jours de silence n'ont de loin pas suffit pour trouver les problèmes et leurs solutions. Je me retrouve cataputlée dans la vie "active", avec juste la conscience de tout ce qui ne va pas. Et la conscience aussi que je n'aurai avant longtemps pas le temps de réfléchir à des solutions...


    Pas tout simple tout ça.


    Mais comme je ne désespère pas, je vous annonce que je compte changer de blog (voir arrêter de blogger) quand j'aurai pu remédier à mes petits (et moins petits) cafouillages. En y repensant, j'ai changé de blog plus ou moins en même temps que je prenais conscience que j'étais en train de vivre une période de transition. Depuis l'Ascension, j'ai commencé à sortir de ma petite bulle chaude, confortable et surtout ô combien rassurante pour aller timidement vers les autres. Bon, je me suis pris pas mal de portes, j'ai trébuché, mordu la poussière (ça fait mal et ça laisse un petit goût amer dans la bouche) et j'ai presque regretté. Presque. Mais pas tout à fait.


    Un matin, lors des groupes de discussion, nous avons débattu sur la phrase suivante:
    "Pour élargir son horizon, il faut se laisser déranger".
    A mon sens, il n'y a rien de plus vrai. Et dans mon cas, cela fait si longtemps que je vis avec ce même horizon retreint que le dérangement chamboule plus ou moins tout. Ce qui n'est évidemment pas agréable à vivre, encore moins facile à gérer. Mais voilà, on dit à juste titre qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs. J'espère juste ne pas en casser trop et terminer mon omelette assez rapidement, sans quoi les indrédients seraient périmés...


    Et puis, puisque j'y suis, une petite pensée et un grand merci à la personne qui est venue me déranger, m'élargir mon horizon. Et si cétait à refaire, alors je me laisserais déranger encore et encore (eh oui: je suis la douceur et la patience (pa...QUOI??!!) incarnée)!


    Bref, pour le moment, je me concentre encore bien sur mon Liszt et dès vendredi, je réfléchirai j'essaierai de réfléchir (soyons réalistes) à des solutions.


    Le problème en soi n'est pas si compliqué: je suis prisonnière de moi-même, et, à l'image des quelqu'un qu'on aurait privé de lumière très longtemps et qui ne supporte dès lors plus les rayons du soleil, je me suis cloîtrée dans mon petit royaume peuplé de choses familières, en sécurité derrière les grosses murailles de ma méfiance, renfermée sur moi-même, loin des tumultes du monde, de l'autre, et maintenant, je suis là, devant la porte qu'on a entrouverte, curieuse mais craintive. J'ouvre lentement cette porte tout en osant pas faire un pas en avant. C'est qu'à l'esxtérieur de ces murailles, il y a tellement de bruits et d'agitation! J'entre dans un pays dont je ne connais pas les coutumes, encore moins la langue...


    Ok, je saute dans la 1ère librairie que je croise pour m'acheter un guide touristique et un dictionnaire de traduction!! Et je me risque à baragouiner quelques phrases dans cette langue étrangère.


    Allez, petite Poire, fonce!


    ^^ j'y cours, j'y cours!!


    °°°°°°°°°°
    mood: pas envie de jouer à Manor X-(
    musique: Resucito, alleluia! (made in Taizé)


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