• ...
     



    C
    'EST LA FIN DU


    MOOOOOOOOOOONDE!!!



    [ 7 jours top-chrono pour rendre
    15 pages sur le Conseil du roi
    entre le XVIe s. et le XVIIIe s.
    Et pour l'heure, zéro bouquins
    ]


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  • J'vous ai promis de vous en parler. De la visite de l'opéra de Lausanne avec les zôtres musicologues. Pire coule. On s'est retrouvé était sensé se retrouver à la gare de Lausanne, et puis finalement, ceux de Frib' sont partis comme des stressés de la vie sans nous attendre, nouzôtres, venus de Neuch' ou de Martigny. On est là, avec Annick, à l'arrêt de bus, parce que, comme à chaque fois que je vais à Loz', j'ai croisé Lucie, ma Lucie que j'ai rencontré à Taizé, où on avait travaillé ensemble à l'accueil, en été 2005 (et que j'ai recroisé à chaque fois que je suis allée à Taizé depuis) (mais en fait on s'en balance). Puis on voit Gaëtgaët, on beugle son nom, il se retourne, scotché à son portable et nous montre une direction du doigt. Comme si je savais pas oû était l'opéra, nanméoh! Ciao-ciao Lucie, à la prochaine, et hop!, c'est parti mon kiki à courrir après ce fichu valaisan, dans les rues raides de la capitale vaudoise. Notre glandu à ratrappé un bataillon retardataire de muzikeuh, on voit les zôtre devant, ils marchent comme s'il devaient courrir le 100 mètres. Tsss! Dedans l'opéra, une dadame nous accueille et nous fait visiter le côté obscure de l'opéra. C'est dingue comme c'est grand, en fait!
    Dadame guide nous fait passer dans la salle de concert. Un basson solitaire rejoue le même passage en boucle. Avec son métronome éléctronique qui fait tût! tût! Nous passons derrière le rideau. Moment magique. C'est rigolo comme il y a deux mondes entre l'espace réservé au public et les coulisses! Marbre, dorures, miroirs et velours pourpre d'un côté, murs centenaires, fissurés et gris fumé, parquet grossier, ampoues nues et fouillis de l'autre. J'adore ce côté caché qui a pour moi une odeur de conte de fée. Dadame guide nous montre une loge de fortune pour les pauvres qui devront se changer en moins de 30 secondes (faut croire que c'est faisable de changer de combinaison pour le corps, de jupons, de robe, de perruque et de chaussures en une demie-minute! O_o). Elle nous désigne la tables des accessoires et le poste du régisseur1. Nous croisons le régisseur et Rosina, qui arrive, armée de sa bouteille d'eau (essayez voir de croiser un chanteur sans sa bouteilles d'eau), pour faire quelques vocalises. Waaaaahou c'est trop top l'ambiance ici!!!
    Nous montons dans les loges, voyons les maquilleuses s'occuper des deux danseuses, qui figureront les deux anges. C'est sympa, on plaisante, on papote, et notre dadame doit essayer l'un des faux nez, qui lui donne une tronche de mister Bean (alors qu'en vrai, elle est très jolie!) On passe plus loin du côté des couturières, on monte encore pour arriver dans le studio de danse et salle de répétition pour le choeur et on s'engage par petits groupes sur la passerelle qui sert à actionner les décors. Ouh! C'est haut! On redescend, tout en bas, sous la scène, où on croise le premier cor de l'orchestre. Dadame guide lui demande de nous jouer quelque chose, et le petit Italien, bonasse, commence à nous présenter son instrument. Nous, on se regarde perplexe: on est des musicologues, pas des petits mioches de primaire! Dadame éclate de rire et lui explique à qui il donne ses explications. Il se marre et part dans un délire, sur les canards. Arrive son collègue, qui joue lui du cor naturel, et qui est italien aussi. Et ça par dans les blagues de musiciens (même princique que les blagues "normales", sauf que les belges sont des altistes et les blondes des flûtistes, et que le cadre des histoires se déroule  dans un orchestre.) Et mince de mince, j'apprends que les musicologues, eux, cumulent: premier prix de touristes, ils alignent à la fois les belges et les blondes à leur palmarès. Rôh!
    Pour nous, la visite est terminée, on sort manger un morceau. Par soucis, d'économie, j'opte pour une baguette. 1,60 pour un souper (même que ça me suffira encore pour le déjeûner et le dîner du lendemain!), ça défie toute concurrence. Et ça me rappelle le voyage de bac à Berlin... *soupir*
    L'opéra, "Il barbiere di Siviglia", non pas celui de Rossini, mais celui de Paisiello, est très féerique, dans le style de ce metteur en scène qui aime plonger le spectateur dans un univers phantasmagorique. C'est très réussi, Rosina a une voix de ouf, les chanteurs font rire avec leur faux-corps tout gras. On est tout en-haut, au dernier rang, on en aurait presque le vertige. Et qu'est-ce qu'on rigole! les petits anges avec leurs antennes lumineuses qui font doïng! doïng! lorsqu'ils trotinnent, Le comte d'Almaviva qui mime sur un piano bancal violet ce que joue l'orchestre... Magnifique!
    On a loupé notre train de justesse. Groumpf! Alors on va boire un jus au café de la gare. Au moment de payer, Gaëtgaët demande combien, et le p'tit Zappenzellois sort un billet de 10 en attendant que Gaëtgaët aie payé sa consommation. 20,20.-. Gäetgaët paie, le serveur part, et notre Zappenzellois est là, ses 10 balles dans la mains, ahuris, regardant tour à tour le serveur qui s'éloigne et nous, qui nous fendons la poire. Enfin, ça lui fait tilt! et il regarde Gäetgaët: "Mais che voulais payer!" Il est marrant notre petit Zappenzellois. une fois, il a expliqué gravement à Alicja que "ma collocataire a cuit." O_o (elle avait donc cuisiné, mais comme en allemand, on dit Kochen pour cuire et cuisiner...).
     
    1Le régisseur est la personne-clé du spectacle, chargé de donner tous les top, aussi bien aux chanteurs qu'aux machinistes ou accessoristes (j'veux faaaaaaaaaaaire!)

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  • Ouah j'ai la frite les zamis! Ce soir je suis une petite poire qui fait des bonds de cabri dans sa chambre en chantant le Cri du chat à tue-tête. A force de fumer la moquette tourner en rond comme un dervish, je commence à avoir des hallucinations... Nan sérieux: l'armoire penche dangereusement, encore trois petits tours et puis s'envont et elle me tombera sur la face. Mamaaaaaaan!
    Chuis en vacances les p'tits clous!! Fini les exas, à moi la libertéééééééé les heures de piano et de séminaire. Génial. Enfin nan, au fond, c'est chouette quand même, je peux aménager mes horaires de travail pour l'uni et de musique comme ça m'arrange, ça c'est un plus.


        * * *

    Louise Attaque m'agresse les tympans à 05h20. Pitié! je tâtonne dans le noir pour mettre la main sur mon fichu gentil petit natel à la noix d'amour que je somme de bien vouloir me réveiller une petite demie-heure  plus tard. Il fait bon dans la douceur de ma couette qu'habitent encore les songes de la nuit qui s'en va doucement.
    Je titube dans la cuisine, j'ai une peine de chien à me faire un café, c'est dingue. Enfin... Je m'endors devant mon bol fumant et mon oeuf à la coke à la coque (tsss, qu'est-ce qui vous prend de croire que je shoote dès l'aube?). Juste le temps de sprinter à la gare et de sauter dans mon petit train qu'à la varicelle. Je termine de lire la traduction de l'Enéide (oui, j'étais sensée la traduire moi-même, je l'ai pas fait, j'ai même pas pu finir de lire la traduction tirée du net, et alors?!), il me reste 4 pages qu'on est déjà à Fribourg. Et *** [ndlr: censuré]!
    Mainant il s'agit de trouver Beauregard, sous la pluie, dans un flot grouillant de passants psychotiques. Un bloc en verre. Ouah, la dèche: le tout-Fribourg pourra assister à ma déconfiture. Et re*** [ndlr: censuré again]. Il est space ce bâtiment, y a que des ascenseurs, et ceux-ci sont un peu zarb': je monte avec une fille au 2ème, je sors deux secondes pour voir si ma salle se trouve peut-être à cet étage. Niet. Retour dans l'ascenseur, pressage du bouton (bouton de l'ascenseur, hein!) 3, les portes se ferment, se rouvrent... et moi je me retrouve à la case départ, devant l'entrée de l'uni. Chai pas gompris, hä!... Les deux guinols qui fumaient leur clope le tabac c'est tabou on en viendra tous à bout quand j'étais arrivée me voient et se bidonnent. Ouais hein, c'est bon! Suffit, non d'une pipe!! Je retente le coup, et j'atteris enfin au 3ème. Je me balade dans les couloirs en attendant mon tour.
    Le prof m'apporte une feuille: 10 lignes de l'Enéide à traduire, à situer dans le texte et à comparer à l'Iliade. Ga!... Evidemment le passage en question est tout à la fin, soit exactement là où je nâi plus eu le temps de lire la traduction. 10 minutes top-chrono, crevindiou.
    En fin de compte je m'en tire pas trop mal je crois.



                                                                                * * *

    Baque tout Misericorde pour l'oral d'harmonie et contrepoint. J'entre dans l'institut de musico, je vois Gaëtgaët assis sur les marches, à feuilleter le traité de contrepoint. Seydoux a du retard pour changer. Et moi je me dis que peut-être j'aurais quand même dû venir à un peu plus de 4 cours... Allez vazy princesse, freestyle quoi! Je tire une basse chiffrée à réaliser au hasard. Fastoche mec! . Et un exercice de contrepoint. Avec Gaëtgaët on se partage ma gomme, et comme il se trouve assez loin de moi, on se la balance comme des oufs. Ca fait bien mal, une grosse gomme lancée puissament ine ze féisse. Je m'amuse comme une petite folle, je jongle à l'envie avec retards, et modulations, je joue ma partition au piano Flûte, ça sonne pas comment ça devait sonner dans ma tête! Seydoux zyeute par-dessus mon épaule: "Oui, vous avez choisi le contrepoint fleuri, c'est très difficile ce que vous avez réalisé" Hm. Faudrait qu'il soit un peu plus exigent le monsieur... Juste le temps de choper mon train de 10h33.

                                                                                 * * *

    A Ins, le mécanicien nous annonce que le train aura 10 minutes de retard. Boah. Un petit vieux se désole de rater sa correspondance pour la Tchaux. Il pleut et les sièges de train sont confortables.

                                                                                  * * *

    Un petit thé plus tard, je m'attaque aux à fonds de ma chambre. Je bazarde plein de livres dont je ne me sers plus depuis des lustres. Wah, l'est trop grande ma chambre!! J'écoute le Cri du chat en boucle (faudra vraiment que je fasse un pèlerinage de big fan wahou à Lyon demande à Mélie de m'envoyer leur album par la poste).
    Jâi retrouvé ma déclaration d'impot à remplir - 'fin à photocopier, le reste c'est fait, y a rien à mettre d'autre que cocher la case étudiant fauché prière de donner l'aumône. C'est chouette des fois d'être sans le sou!


                                                                    * * *

    Une petite soirée tranquilou à écrire à Александер, et à me régaler du dernier acte du Lohengrin de Wagner.



    Youpi!


    5 commentaires
  • oui oui, j'ai pété les schtutz, mais pshhhht, faut pas me le dire!....



    Résumons la situââssion:





         1.  Ecrit de latin - les doigts dans le ... nez




         2.  Soutenances de TM:





    • Señor Romano del plaza Rojo - JE L'AI FAIT!!! J'AI REUSSI!!! Ouf! C'est fait! :-D


    • Le vieux Schtroumpf Matioucha - ;-) easy jet!!


    • Jivquotte - pas de réponse


    • Raphiboy - Si jamais j'ai fait mention très bien.


    • Hobbit 1er - pas de réponse


         3.  Séminaire d'histoire de l'art sur la Synästhesie in der Malerei der deutschen Romantik: die Bezihungen zwischen Kunst und Musik in Friedrichs Transparentbilder (demandez-moi pas COMMENT j'ai fait pour inventer un titre pareil!) - J'ai extrait tout ce qui avait trait à mon sujet dans les bouquins de la BHAP (Bibliothèque d'Histoire de l'Art et de Philosophie), reste plus qu'à compléter et rédiger ("plus qu'à"...!)



         4.   Examens d'histoire de l'art - bah euh, j'ai dégotter une charmante étudiante avec qui on fera un échange de notes demain matin, donc ouf!



         5.   Examen de contrepoint - là, c'est pas encore top, l'exa tombe le 6 février. Faut encore que je me pointe aux cours histoire de voir de quoi il est question.


     Sinon... ouais. I would like to know what I have to do.
    Je dois me forcer à quitter mon lit le matin, me convaincre d'aller aux cours, et quand je rentre, au lieu de bosser mes cours, mon séminaire et mon piano, je me pose sur mon lit avec un thé et de la musique, et je bouquine.
    Mais c'est pas comme ça que je réussirai mon concours d'entrée en classe pro!... Il me manque la motivation. La perspective de me ramasser une porte à l'examen me fait baisser les bras au lieu de me donner l'énérgie de travailler à fond mon piano. Je me sens et je suis tout pleutch. Molle. Passive. Amorphe. Sans volonté. Vide.
    Et puis je n'aime pas mon programme. Bach, Schubert, Chopin. Trois oeuvres, certes très belles, mais si calmes, si douces, si...gentilles! J'ai crisé hier soir, j'avais besoin d'un Liszt bien physique qui me libère, d'un Beethoven colérique où je pourrais extérioriser tout ce qui bout encore en moi. J'en peux plus de cette musique sirupeuse où tout paraît si simple, coulant sans obstacles. Qu'on me laisse m'abandonner avec une fougue romantique dans une pièce qui brasse l'air, qui me fait vibrer, qui m'opresse et me libère, qui m'emmène loin loin loin, dans une extase sans nom.
    Qu'on me laisse vivre passionément dans une musique tout aussi passionée!...


    Et moi, il faut que je me motive malgré tout. Que je me force à jouer même lorsque l'envie n'est pas au rendez-vous. Demain, promis, je me lève de bonne heure pour pouvoir pianoter de 6h30 à 8h30, avant d'aller à l'uni...


    2 commentaires
  • - Hey tchô, Papiste!
    -Tiens, salut, Hérétique!
     


     


     


     


     






     



     



     



     


    Damien et moi, on s'aime bien.



    °°°°°°°°°°
    mood: J'arrive à suivre au cours de latin :oD
    musique: One love - Bob Marley
    envie de: faire un miracle pour que tout le monde il est beau et tout le monde il est content.


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