• ... à un vilain toutou désobéissant charmant jeune homme (qui ne vient sûrement jamais mettre les pattes pieds ici, mais on s'en f***). Clin d'oeil pourquoi? Ben parce que je viens de commencer à lire un certain livre que ma maman m'a ramené lundi de la BN (Bibliothèque Nation ale Suisse - et oui, c'est là qu'elle travaille encore jusqu'en décembre). Bouquin dont j'ai déjà consommé plus de la moitié, soit dit en passant. Génial ce livre! Il a de la chance, truc machin Charmant Jeune Homme (CJH)de lire des livres aussi sympa en classe. Nous, en allemand, je me souviens, on a acheté "Magic Hoffmann" en 1ère, et à la fin de la troisième, on avait enfin fini de le lire. Enfin, la classe, moi, je l'ai reçu avec 2 semaines de retard, la prof, mi-sévère mi-soucieuse m'a dit qu'il fallait que je rattrappe ce retard, sinon... Bref, la semaine suivante le livre était lu, un truc assez bien écrit, qui se passe à Berlin. Ca nous a permis de visiter Berlin d'une manière assez originale, quand on y avait finalement échoué, au voyage de bac. On allait voir les endroits où se passaient les actions de "magic Hoffmann", on mangeait là où il mangeait, on prenait le bus aux arrêts où il montait, en gros, on a tout fait comme dans le livre, le braquage de banque et la grosse baston-de-skinheads-avec-pleins-de-morts-de-la-fin en moins. Très chouette. Sauf qu'au bac, j'étais bien embêtée, je ne me souvenais plus que très vaguement de la trame. Pensez donc, trois ans! Mais je m'égare.  Tout ça pour dire que ma classe, au lycée, n'a lu en tout et pour tout que 2 livres: le livre imposé "Magic Hoffmann" et le livre personnel à choix. Plus une nouvelle de 10 pages. Pas très glorieux tout ça... Donc je trouvais sympa que Charmant Jeune Homme aie un prof un peu plus entreprenant que ma prof zarbi-j'me-ballade-en-pyjama-violet-bottes-de-cow-boy-et-guirlande-de-sapin-de-Noël-autours-du-cou.
    Et que, cher Charmant Jeune Homme, j'aurai fini ton livre de bac d'ici la fin de la semaine, donc passé ce délais, je suis dispo pour t'aider à rattrapper ton retard dû aux petits congés que tu t'accordes pour aller courir au recrutement. Mais! ah bin oui il y a un mais, non mais oh! ousque vous vous croyez??!! Je disais donc mais, pour bénéfiecier de mon savoir sans fond, il faut que tu bosses dur dur ton TM. Eh oui!!! Pas de chance hein!
    Gageons qu'il demandera les notes d'un copain de classe...





    Je vous promets un petit compte rendu de mes lectures de vacances universitaires en fin octobre. En attendant, ma PAL (Pile à Lire, j'ai vu sur d'autres blogs qu'on disait comme ça quand on est in the move. alors...) diminue dangereusement. Un tour à la BPU s'impose très prochainement. Genre carrément demain, après le piano, vu qu'en plus je serai en ville, il me faut des boîte à thé. Intéressante ma vie, n'est-ce pas? Je trouve aussi.





    Z'auriez des propositions de lectures? En général, je vadrouille entre les étagères...





    Allez, les enfants, faites de beaux rêves, moi je vais bouquiner encore un peu dans mon lit douillet.





    PS- Seignor Romanichel, 3 jours de silence complet, c'est Pile-Poil direct, ou seulement Cottendart?





    °°°°°°°°°°
    humeur: Je déteste ne pas entendre mon réveil. Ce matin je ne l'ai pas entendu :-(
    musique: I feel safe in N-Y city - ACDC
    envie de: avoir des (bonnes) nouvelles de Madinusa... (si tu lis ce billet, tu sais ce qu'il te reste à faire ;o) )


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  • Ce soir, j'ai été une fille très consciencieuse (sisi, ça arrive de temps en temps, faut pas croire). Voilà deux semaines que je dois m'inventer toute sortes d'histoires abracadabrantes pour excuser mon manque d'assiduité pianistique. Profinette-chérie ne va plus gober longtemps. Solution de secours : poser tout ce qui n'est pas partoches ou voc latin onzeu piano, pousser direction le mur... Cling! Bang ! doing ! et voilà, bazardé derrière mon Schimmi. Inaccessible à souhait, surtout que mon mien a plutôt le profil d'un lutteur sumo que d'un athlète olympique.



    Me voici donc seule avec Schimmi. Et avec Schubert et Chopin. Chopin me gonfle, trois semaines que je bosse 3 mesures ( !) et que je trouve encore et toujours un endroit pour perdre les pédales (enfin, dans ce cas précis, la pédale est la seule chose que je contrôle encore) . Donc exit Champoing (non mais c'est vrai, faut pas pousser non plus !).



    Je sors ma sonate de Schubinet. Allez allez, on se motive, ma vieille ! juste pas toucher les 3 premières notes, celles-là, j'ai passé 2 heures lundi dernier à tenter de les sortir comme je le voulais. En vain. (soupir) Ca allait tellement mieux avant que profinette saute au plafond en s'écriant « Lavinie ?! mais toi qui étudies la musicologie, qui sais tellement de choses, comment peux-tu mettre de la pédale sur une levée ??!!  pédale vient là, sur le temps, pas avant !! » Groumpf. Et m*** !  Voilà donc que tout part en cacahuète, ça sonne ridiculement saccadé, déstructuré. Bref, en plus, il s'agit de la levée, les 3 premières notes d'une sonate de 15 pages. Vraiment pas la gloire. Pas toucher à cette fichue levée. Bon, alors travaillons les octaves. Elles aussi m'ont attiré les foudres de Moya lioubima outchiteouka (ma chère professeure, dans sa langue maternelle qu'est le bulgare) : « Tu fabriques quoi à Fribourg, à l'instit de musico si tu sais même pas faire la différence entre Brahms et Schubert ??!! » Bin euh quoi ? Pis d'abord c'est bien Brahms, moi j'aime mieux que Schubert... « Là tu joues Schubert, alors je me fiche de tes goûts musicaux. Tu as voulu cette sonate ! Bah oui, une sonate de Brahms, il aurait d'abord fallu me greffer des doigts et des muscles supplémentaire avant que je sois cap' de m'en approcher. Gros blalatage sur Brahms et Schubert, et là je dois avouer que j'ai pas tout capté sur la façon de jouer Schubert. « Brahms, c'est bien au fond des touches, avec beaucoup de force, très théâtral, extrêmement physique. » Oui oui, mon poignet droit s'en souvient fort bien. « Schubert c'est plus subtil. Il faut aussi jouer au fond des touches, mais léger, aérien »  aha, je dois enfoncer les doigts dans les touches avec un poids d'éléphant, tout en restant gracieusement légère et aérienne. J'vois pas du tout le truc. Je lui fais oui de la tête, elle a envie d'aller boire son café. Et moi j'ai à faire en ville.
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    Je dois donc me débrouiller pour faire des ces montées d'octaves en triolet légères et naturelles. Pas crisper (t'as mal du poignet à la nuque, mais la  douleur est psychologique, n'est-ce pas, alors tu restes calme et détendue), rester souple (les muscles dudit poignet sont tellement tendus qu'ils en deviennent aussi souples qu'une branche de bois mort) et bien jouer au fond des touches. En gros, t'as vraiment pas l'air malin, tu tire une tronche comme si t'avais un manche à balais dans les fesses (désolée pour la vulgarité de l'expression), les épaules sont remontées jusqu'à toucher les oreilles et comme tu es tendue des doigts aux épaules, que c'est comme s'il n'y avait aucune articulation entre deux, tout ton corps sautille nerveusement quand tu te lance dans cette suite d'octaves assez rapide, on dirait que tu as mis les doigts dans la prise.



    2 heures que j'ai fait le mariole sur ma banquette. Et pour une fois, l'heure des nouvelles à la radio m'apparaît comme un ange salvateur. Je tire un peu la tronche quand mes parents allument le poste, juste pour la forme. Jarnicotton, qu'est-ce que j'ai mal aux bras ! Ils annoncent l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'Union Européenne dès 2007.



    Chic ! Il y aura un peu plus de Bulgares en Suisse, j'y trouverai peut-être enfin mon bonheur !!



    °°°°°°°°°°
    humeur : j'sentais que j'allais faire un coup de gueule, je l'ai fait !
    Musique : Mamma mia - ABBA


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  • ... empruntée au blog de Marcopolis, qui en a fait sa phrase d'aujourd'hui:




    "A force de me planter,
    Je vais bien finir par pousser!"


    °°°°°°°°°°
    humeur: Couchée à 23h30, endormie pas avant 05h30, debout à 9h15...
    musique: -
    envie de: avoir plein d'énérgie pour faire tout ce que je devrais faire


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  • Je viens d'écrire un texte, mais voilà, je suis trop lente, ou plutôt, il faut être terriblement rapide pour réussir à publier un texte avant que le temps de la session ne soit passé... Donc ledit texte est perdu, puisque je n'étais plus identifiée au moment où j'allais le publier.
    Comme je n'aime pas récrire les choses, je serai plus brève - et moins poétique.
    Je vais plutôt mal en ce moment. Et même - je crois que là je peux le dire - je vais sérieusement pas bien. J'ai peur de tomber dans une dépression.
    Plus d'envies. Un
    vide énorme qui me prend mes dernières ressources. Les deux derniers jours, je les ai passés recoquevillée sur ma "chaise longue", avec une tasse de thé refroidi, un bouquin fermé, à regarder la pluie tomber au dehors, à sentir la douleur couler au dedans... Pas la force de faire quoi que ce soit. Pas envie de manger, pas envie de jouer avec Schimmi, pas envie de parler.
    Juste envie de ne plus être là. De ne plus être moi.

    Envie, comme dans cette nuit terrible de samedi, que des inconnus me frappent jusqu'à ce que j'en perde connaissance. Dans
    un coin sombre, seule, loin des regards. Rester coucher le visage contre le sol, dans le froid et l'humidité de la nuit. Dans le silence de la solitude.



    Il faut pourtant que je me réveille. Que je me relève. J'ai deux choix: me prendre en main ou finir à l'hôpital psychiatrique. Je ne veux pas être internée. Je ne supporterais pas l'idée d'être dépendante, de n'être pas capable de me prendre en charge toute seule.
    Alors il faut que je rassemble mes forces et que je me lève.



    Et pour ce faire, j'ai décidé que j'allais arrêter de me servir de ma laideur comme un prétexte pour m'empêcher de vivre pleinement. Que j'allais m'autoriser les petites folies que je n'ai jamais osé faire. Par peur du ridicule. Ou par peur de trouver le bonheur de vivre...?
    Pour m'y tenir réellement, je vous ferai le récit de mes périples. Je me fixe un minimum d'une folie toute les deux semaines (on va y aller mollo). Promis! J'espère que cela m'aidera à
    remonter un peu la pente et à penser à autre choses qu'à mon impuissance face aux problèmes de mes amis...



    Allez, les enfants, je vous laisse, je vais aller me faire ma tasse de thé, terminer mon Coelho et dormir un peu.



    °°°°°°°°°°
    humeur: la flamme vacille dangereusement, mais pour le moment, elle brille encore, quoique très timidement.
    musique: Concerto pour piano n°5 - Beethoven


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  • But I tried and I sighed
    He didn't listen to me, I felt that way
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Still I tried and I sighed
    He wouldn't understand me, I felt that way
    <o:p> </o:p>But you're so young and you don't get me now
    I feel so guilty and you are chocolate brown
    <o:p> </o:p>Chocolate brown, I can't play
    Not too long, I will make it up to you
    Chocolate brown
    <o:p> </o:p>Still I learn and I learn
    There's so much to think about you
    So much to lose
    <o:p> </o:p>But it's just so fine and you don't see it now
    Don't make me guilty
    Please don't chocolate brown
    <o:p> </o:p>Chocolate brown, I can't play
    Not too long, I will make it up to you
    Chocolate brown
    <o:p> </o:p>Chocolate brown
    Pourquoi...?
    Impression d'être une roue qui tourne dans le vide
    Face à un mur
    Seule au milieu de nulle part
    Aussi inutile qu'un vieux blouson troué
    Pourquoi...?
    Tant d'erreurs dans ma vie
    Un bonheur chassé
    Les songes qui ne veulent plus me faire rêver
    Dégoût profond de moi-même
    Pourquoi...?
    Comme une poupée de chiffon traînée un peu partout
    Subitement plus assez neuve pour être encore aimée
    Encrassée dans la solitude
    les jours filent
    Pourquoi...?
    Attente vaine 
    Espoirs
    Le temps passe et efface l'espérance
    Le rouge devient gris
    Pouquoi...?
    °°°°°°°°°
    humeur: il pleut sur la ville comme il pleure dans mon coeur (Verlaine)
    musique: 1ère Gymnopédie de Satie
     

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